mystérieuse disparition à Maubeuge

Coucou dany,

Un seul et unique témoignage, ce serait peu, en effet.
Du moins, c'est ce qu'écrit cette journaliste.
Il me parait quasi certain que la police aura vérifié si cette employée connaissait personnellement la maman, dans ces conditions.

S'il s'agissait d'un faux-témoignage, ce serait de la complicité dans une affaire criminelle. Il faudrait vraiment des motifs exceptionnels pour prendre un tel risque, non?
Évidemment, il faudrait encore démontrer que cette employée ne serait pas de bonne foi.

Mais la police ne dit sans doute pas tout aux journalistes. Il est possible que d'autres témoins se souviennent d'une petite fille distribuant des billets mais ne soient pas aussi formels quant à son identification.
D'ailleurs, il se pourrait que l'employée confonde avec une autre petite fille, après tout.

Il se pourrait aussi qu'il s'agissait de Typhaine mais que la police n'ait pas été jusqu'ici en mesure de retrouver d'autres témoins présents à la CPAM qui puissent confirmer ce témoignage.

Je suis repassé juste à côté de Maubeuge dernièrement et je peux confirmer que la frontière (non gardée) est à quelques minutes en voiture par autoroute.

On peut penser qu'il y avait aussi des visiteurs belges lors de ces "Folies", ce qui ne devrait pas simplifier la tâche des enquêteurs.

En admettant qu'un rapt ait été perpétré par quelqu'un venant de Belgique (soit au moment où la maman dit avoir constaté la disparition, soit une peu plus tard), la difficulté pour explorer cette piste me parait énorme.

Bonjour tout le monde,

C'est vrai que ce rapport ne lève pas vraiment de doutes :

- un seul témoignage et encore : comment être sûre à 100 % de ce seul témoignage sincère puisque il a vérifié ...
- les vidéo-surveillance ne fonctionnaient pas !

Je pense aussi, que l'avocat parle pour défendre sa cliente mais en réalité, je crois que les doutes sont toujours là et que le couple a été simplement interrogé pour mieux dire "sondé".

Cette convocation n'a pas été faite du côté paternel (vu le différent familial, il pourrait être interrogé) : on ne sait pas si l'enfant est caché quelque part chez un membre des familles ?

Un kidnapping : je doute, comment en plein centre ville, un kidnappeur tenterait d'enlever une enfant, sachant sa mère à 50 mètres ??? et puis, personne n'a vu de voiture suspecte, dans une petite ville qui s'animait en vue d'une fête ...

Pour le moi, le mystère demeure.

Bonsoir à tous,

le 23/09/2009 à 18:13 Le Post

Typhaine, disparue depuis 3 mois: "C'est dur, surtout la nuit, quand les questions resurgissent"


"Ça fait trois mois et une semaine" nous dit Marie-José, la grand-mère paternelle de Typhaine.

Trois mois, déjà, qu'elle est sans nouvelle de sa petite-fille.

Le 18 juin, dans l'après-midi, Anne-Sophie, sa mère, signalait la disparition de sa fillette. L'enfant "marchait devant elle" quand elle a "disparu en l'espace de 5 secondes, à un croisement" confiait-elle alors aux enquêteurs.

Depuis, rien.

Si ce n'est des soupçons sur l'environnement familial de l'enfant.

Les parents de l'enfant, séparés, s'en disputent la garde. Typhaine, qui vivait avec son père, avait été "récupérée" par sa mère à la sortie de l'école.

La mère de Typhaine et son compagnon avaient été placés en garde à vue, puis relâchés.

Mardi, la mère de l'enfant et son compagnon Nicolas ont été entendus par le juge d'instruction en charge du dossier en tant que partie civile, selon La Voix du Nord.

"Enfin!" nous dit Maître Emmanuel Riglaire, avocat de la jeune maman, ajoutant "qu'il comprend que cela ait pris du temps, vu les suspicions qui pesaient sur elle et son entourage depuis le début."

Après l'audition de la mère mercredi, le père de la fillette, François, sera entendu demain.

"On espère beaucoup de ce rendez-vous" nous dit la mère de François et grand-mère de l'enfant "on espère qu'on va nous dire où on en est."






Sur Le Post, Marie-José, la grand-mère paternelle de Typhaine, répond:

Comment allez-vous?
"On essaie de faire aller. Mais ça commence à faire vraiment long. Il nous faut des réponses à nos questions. Au bout d'un moment, ça fait trop. J'ai repris progressivement mes activités associatives, mon quotidien d'avant la disparition de Typhaine, et ça fait quand même du bien. Mon mari aussi a repris le travail. Du coup, la journée, ça va. C'est le soir que c'est difficile, la nuit aussi, quand toutes les question resurgissent. Chaque soir, les mêmes questions reviennent: que s'est-il passé? Où est notre petite-fille? Est-elle toujours vivante? C'est difficile."

Comment va votre fils, le père de Typhaine?
"Pas très bien, ça le ronge. Il tient le coup pour ses enfants et pour Typhaine à qui il pense beaucoup. Il sait qu'elle est quelque part et garde espoir. Il est assez réservé et il ne parle pas beaucoup, c'est donc difficile de savoir ce qu'il pense vraiment. C'est dur, mais il espère beaucoup de ce rendez-vous, demain, avec le juge d'instruction."

Qu'espère-t-il de cet entretien?
"Il espère avoir des réponses, ou, au moins, de nouveaux éléments pour savoir dans quel sens va l'enquête. Car, depuis le début, on ne sait rien, on ne nous dit rien, jamais. On nous dit que c'est pour le bien de l'enquête, mais bon..."

Pensez-vous que Typhaine a vraiment disparu le 18 juin?
"Peut-être."





Sur Le Post, l'avocat de la mère de Typhaine, Me Riglaire, répond aussi:

Comment s'est déroulée cette audition de la mère de l'enfant et de son compagnon?
"On l'a tout d'abord attendue avec impatience. Un mois après la disparition de l'enfant, j'ai fait une demande d'acte pour que ma cliente et son ami puissent être auditionnés. Le juge a mis deux mois pour nous convoquer. Ce qui s'explique, dans la mesure où des suspicions pesaient sur la mère et son entourage. Les enquêteurs ont procédé à de nombreuses vérifications. Depuis hier, ma cliente et son compagnon sont donc effectivement parties civiles dans ce dossier et peuvent être considérés comme victimes."

La mère de l'enfant est-elle toujours soupçonnée d'être liée à sa disparition?
"Son audition -et celle de son compagnon- l'éloigne de sa mise en cause et rééquilibre le débat. L'hypothèse de la mère laisse désormais place à d'autres hypothèses alternatives, comme l'enlèvement par une tierce personne par exemple."

Votre cliente s'est-elle expliquée sur le fait que l'enfant aurait disparu avant le 18 juin, notamment par rapport à son absence à une fête de famille quelques jours plus tôt?
"Oui, Anne-Sophie a enfin pu s'exprimer longuement à ce sujet. Elle a reconnu qu'elle n'avait pas voulu emmener Typhaine au baptême de l'enfant qu'elle a eu avec son nouveau compagnon pour une raison qu'elle a développé."

Quelle est cette raison?
"Elle soupçonnait le père de Typhaine, qui n'était pas invité à cette fête, de vouloir s'y rendre quand même et d'en profiter pour 'récupérer' sa fillette. Elle savait qu'il voulait la reprendre. Elle basait notamment ses soupçons sur son compte MSN, qu'elle a dit 'piraté' par quelqu'un qui s'est fait passer pour elle pour obtenir des détails sur la fête. Quelqu'un se serait fait passer pour sa soeur et aurait tout expliqué au père de Typhaine. Anne-Sophie a préféré ne pas prendre de risque."

Et elle a donc laissé sa fille seule à la maison?
"Exactement. Elle reconnaît maintenant que ce n'était pas une bonne idée, mais c'était pour elle la moins pire des solutions."

Où en est l'enquête?
"Nous avons eu malheureusement de mauvaises nouvelles: la videosurveillance, dont nous ignorions l'existence dans un premier temps, ne fonctionnait pas ce jour-là, l'appel à témoins lancé récemment par rapport à la CPAM n'a rien donné, et des images d'une banque où Typhaine aurait pu être reconnue ne sont pas bonnes non plus."

Bonsoir à tous!

En résumé, on ne sait strictement rien de plus qu'auparavant !

De plus, depuis hier, Anne Sophie et son compagnon sont parties civiles dans ce dossier et peuvent être
considérés comme victimes."
Sans aucune preuve nouvelle, tout cela semble bien léger en tout cas , mais comme d'habitude , il faut attendre le reste des interrogatoires .

Une question me trotte dans la tête et dont la réponse ne me satisfait pas du tout .

Mais quel mal aurait pu faire François Taton à sa propre fille le jour du baptême , si sa mère avait eu la décence au moins et avant tout de l'amener au sein de sa famille et avait eu le courage déjà de la présenter à ceux qui ne la connaissait pas, elle la femme responsable et à l'évidence mère attentive et protectrice?
De toute façon, pourquoi François Taton se serait il immiscer dans un baptême d'une enfant qui n'est pas la sienne et qui ne le regarde pas ?
Cette suggestion d'Anne-Sophie ne tient pas du tout la route, je la trouve même en deça de l'imagination et de l'assurante personnalité de cette femme .

Qui jusqu'alors , dans l'histoire a commis un enlèvement sur Typhaine ?

Qui peut imaginer que chez la maman de François Taton, Typhaine y était cachée et recluse , puis en ayant vécu chez son père , Typhaine y était malheureuse, ne sortait-elle quasiment jamais? n'allait-elle pas en courses avec eux ? était elle délaissée par toute cette famille ?

Je pense avec le recul à ce qu'à vécu Typhaine avant que sa mère ne l'enlève, puis à son vécu après avec cette maman au caractère si trempé et autoritaire.

En tout cas l' histoire de compte sur msn semble bien bancale , voire tirée par les cheveux, cet argument semble bien faible et ne semble pas trouver l'impact qu'espérait lui donner Anne-Sophie pour laisser planer un trouble sérieux et bien consistant !

Au total, aucun nouvel élément n'ait venu enrichir l'enquête et nous dire de quoi et depuis quand réellement Typhaine a disparu .

Bonjour Dany,

Je ne pense pas que la famille du père est enlevé l'enfant.
Le père ne connaissait ni le lieu, ni la date du bapteme.

La maman reconnait avoir commis une erreur d'avoir laissé seule sa fille mais son compagnon et tous ceux qui connaissaient Thyphaine aurait pu lui donner un meilleur conseil, et curieusement, tout le monde aurait laissé faire cette maman : la priver d'une fête et la laisser seule la nuit ?

L'histoire de MSN : je n'en sais rien : je n'ai pas compris !

François Taton, le papa de Typhaine, reçu par le juge d'instruction hier

vendredi 25.09.2009, 04:50 - C. B. ET F. FL.





Hier, François Taton a pu à son tour avoir accès au dossier.
PHOTO PATRICK DELECROIX

DISPARITION

Deux jours après Anne-Sophie Faucheur, maman de la petite Typhaine disparue le 18 juin à Maubeuge, François Taton, le papa, a été entendu hier par le juge d'instruction au tribunal de Valenciennes.


C'est à sa demande, en tant que partie civile, que le père de la petite fille a
été reçu, accompagné de son avocat, Me Théry. Au terme d'une entrevue
de plusieurs heures, François Taton a lui aussi pu prendre connaissance
de l'avancée de l'enquête. Mais il n'a fait aucun commentaire à la
sortie du tribunal, avant de rejoindre ses parents dans l'appartement
familial de Mons-en-Baroeul.

Hello tout le monde!

Hello Cassandre !

En réponse à ton post au-dessus, crois-tu que c'est la faute de mauvais conseils de ceux qui connaissaient Thyphaine , je ne pense pas !
Anne-Sophie a un caractère on ne peut plus trempé et a su le démontrer quant à son sang froid dans chaque enregistrement.
Et puis, est-ce aussi par l'influence de ses amis, qu'elle a developpé cette mise en scène pour reprendre sa fille ?


Notes bien qu'elle reconnait avoir commis une erreur d'avoir laissé seule sa fille ce jour-là (quoique j'en doute au plus haut point), mais n'a jamais reconnu son erreur de l'avoir extrait de manière plus ou moins immorale de son nid familial , sans songer un instant que cela aurait pu nuire au bien être de Typhaine ?

Si je puis me permettre:

- Peu de temps après cette disparition, un mystérieux individu se fait passer pour une journaliste et arrive à faire lancer une fausse info au journal de FR3 région selon laquelle Typhaine se serait noyée (donc, pour le public, plus besoin de la rechercher).

- Maubeuge est en partie équipée de caméras de vidéosurveillance mais on lit que "ce dispositif n'a pas fonctionné totalement le 18 juin";
Pourtant, à en juger d'après les photos, chaque lampadaire de l'avenue de France est bien équipé d'une CCTV raccordée à un central de vidéosurveillance.

C'est quand même bizarre, non? Ou c'est moi qui sombre dans la paranoïa?

Bonjour Cassandre,

La ville de Maubeuge s'est dotée de caméras de vidéo-surveillance en 2007/2008.
Sur les photos que j'ai pu voir de l'avenue de France (d'où Typhaine a été déclarée avoir disparu), chaque lampadaire est équipé d'une caméra.

Ce n'est peut-être qu'une regrettable coïncidence que ce système de surveillance n'a pas fonctionné à l'endroit et à l'heure dits, évidemment.

Cette photo sera sans doute plus explicite:

Ah ok John ...

Oui, c'est regrettable ...

En plus, la ville devait s'animer, les commerçants aussi à la veille d'une fête ..

D'un autre côté, les explications de l'avocat de la maman ne plaident pas (sans mauvais jeu de mot) en faveur de la version de sa cliente.

Il déclare, en effet, que Typhaine "participait à la distribution" des tickets aux nombreuses personnes présentes à la CPAM.

Une seule d'entre ces personnes, une employée, se serait souvenue l'avoir vue?
Je ne dis pas que c'est impossible mais ça me parait étonnant tout de même.

Oui, j'ai remarqué aussi ...

Egalement sur la vidéo au-dessus, quand la maman s'exprime, on voit l'avocat qui sourit à la fin ????

Bizarre, peut-être était - t-il satisfait de la prestation télévisée de sa cliente ???

Des avocats ne sont pas des anges !!!!

Peut-être aussi s'agit-il d'un sourire poli envers les journalistes présents?

A sa place, sachant qu'elle est toujours soupçonnée par la justice, j'aurais conseillé à ma cliente de parler le moins possible, surtout en public.

"La mère de Typhaine entendue mardi

France Soir, le mardi 22 septembre 2009 à 04:00

Anne-Sophie Faucheur, 23 ans, la maman de la fillette, doit être entendue ce matin, pour la première fois, par la juge d’instruction en charge du dossier. Le 18 juin, elle se promenait dans les rues de Maubeuge (Nord) avec sa fille avant qu’elle ne se volatilise.
Trois mois après la mystérieuse disparition de Typhaine, 5 ans, aucun élément probant ne permet encore de comprendre ce qui s’est passé le 18 juin vers 16 heures. Ce jour-là, alors qu’elle se promenait avec sa mère dans le centre-ville de Maubeuge (Nord), la petite fille s’est volatilisée. Depuis, les enquêteurs de la police judiciaire de Lille, malgré leurs multiples investigations, sont toujours dans le flou et aucune « piste privilégiée » ne se dessine, concède l’un d’entre eux. Afin de démêler l’écheveau de cette disparition, Brigitte Fresnay, la juge d’instruction en charge de l’affaire, a convoqué ce matin Anne-Sophie Faucheur, 23 ans, la maman de la fillette, partie civile dans le dossier. « Nous l’interprétons comme une marque de confiance. La piste de la maman s’éloigne », commente Me Emmanuel Riglaire, le conseil de cette dernière. Son compagnon Nicolas Willot répondra lui aussi aux questions de la magistrate.

« Témoignages sérieux »

Car si aucun scénario ne se dessine, les enquêteurs n’ont pas totalement exclu la piste familiale dans cette affaire qui renferme encore de nombreuses zones d’ombre. Ils s’intéressent notamment à la vie de Typhaine, une enfant tiraillée entre ses parents François Taton et Anne-Sophie Faucheur, aujourd’hui séparés. Elevée auprès de son père et de sa grand-mère pendant les quatre premières années de sa vie, Typhaine avait été récupérée par sa mère à la sortie de l’école le 22 janvier dernier. Elle vivait depuis avec elle, son compagnon et ses sœurs, Caroline, 6 ans, et Apolline, un an, à Aulnoye-Aymeries. Depuis, tout lien avait été rompu avec le papa. Selon le voisinage, la fillette sortait peu. Certains de ses proches disent même ne pas l’avoir aperçue bien avant la date officielle de sa disparition, notamment lors du baptême de sa sœur, cinq jours plus tôt. De quoi semer le doute dans la tête des enquêteurs. « La maman de Typhaine va pouvoir s’expliquer par rapport à cet événement », précise Me Riglaire.

Pour l’avocat, le dossier contient des « témoignages de gens sérieux » qui ont vu la fillette en différents endroits de la ville. Parmi eux, « une jeune femme, fille de policier, qui l’a vue à 300-400 mètres de l’endroit où elle a disparu. Une autre à 100 mètres dans l’autre direction ». De quoi alimenter l’hypothèse de l’enlèvement par un tiers. Les policiers s’y sont intéressés et se sont concentrés sur les dossiers de délinquants sexuels fichés dans la région ou qui l’ont fréquentée. Certains ont été interpellés, sans succès. Les investigations se poursuivent. Typhaine reste désespérément introuvable."

http://www.hazebrouck.maville.com/actu/actudet_-Agression-sexuelle-a-Lille-Plage-la-mere-de-la-victime-fait-sa-justice_dep-1047727_actu.Htm

"mercredi 26 août 2009
Agression sexuelle à Lille-Plage : la mère de la victime fait sa justice

L'homme de 19 ans soupçonné d'avoir agressé sexuellement un garçon de sept ans à Lille-Plage, samedi, a été libéré sous contrôle judiciaire. Cette décision révolte la mère de l'enfant. Elle a monté lundi une violente expédition punitive contre le suspect à Roubaix. Hier, elle a été placée en garde à vue. Le parquet justifie la libération du jeune homme, connu pour des faits similaires.

PAR BENJAMIN DUTHOIT

region@lavoixdunord.fr PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE

Samedi, N., un garçon de sept ans, est victime d'une grave agression sexuelle dans les toilettes de Lille-Plage (notre édition d'hier) . A. C., 19 ans, est interpellé sur place. Il est connu pour des faits similaires. Lundi, il est déféré au tribunal, puis remis en liberté avec un contrôle judiciaire strict : obligation de soins et interdiction de fréquenter des mineurs.

Cette libération scandalise Laurence Debruyne, Lilloise de 40 ans et mère de douze enfants, dont N. : « On ne peut pas laisser un pédophile dans la nature. On dit que c'est la loi, mais quelle loi ? C'est honteux ! », s'insurge-t-elle avec rage et détermination. Révoltée, elle décide de faire justice elle-même. Une expédition punitive est montée. Elle connaît l'endroit de résidence d'A.C.. Comment ? « J'ai reçu lundi un coup de fil anonyme me disant son nom, prénom et adresse. » Dans la soirée, elle va là où il vit, au foyer de jeunes travailleurs de l'Oasis de Roubaix, avec plusieurs membres de la famille. Ils parviennent à rentrer. Selon Laurence, A. C. tient des propos provocants. Elle le tabasse, malgré l'interposition d'éducateurs : « Je lui ai mis dix coups avec une matraque téléscopique. » A. C. est conduit au CH Provo.
Loi du talion

Laurence D. ne regrette pas cette vengeance digne de la loi du talion : « Ce serait à refaire, je le referais, dit-elle en envisageant le pire. Tant pis si je vais en prison. J'avais confiance dans la justice. La loi est censée protéger les enfants. » Sa vaste famille continuerait de « chercher » A. C.. La mère veut une chose : « Qu'il aille en prison avant son jugement », fixé le 19 octobre au tribunal correctionnel de Lille.

Légèrement blessé, A.C. est ressorti avec des points de suture du CH. Il a été envoyé dans un lieu a priori sûr. Le procureur de Lille Philippe Lemaire justifie la décision de sa libération : « On ne va pas mettre en prison un gamin très déstructuré, au profil psychiatrique complexe, qui relève de structures sanitaires adaptées. » Selon lui, l'âge mental de A. C. est limité à « 14 ans ». Condamné en 2007 pour violences sexuelles sur mineurs, il est suivi par un juge des enfants et la protection judiciaire de la jeunesse. Sur le plan médical, il doit prendre un traitement. Un flottement semble être intervenu : « Sans doute pendant l'été la surveillance a été moindre et le contrôle judiciaire précédent insuffisant. Il faut qu'on resserre les boulons », indique Philippe Lemaire. Ainsi, il « errait sans permission », et a fréquenté assidûment Lille-Plage. Au foyer l'Oasis, où il avait été placé depuis plusieurs mois, on confirme sa fragilité : « C'est un pauvre gamin avec un passé très difficile, orienté dans un centre pour handicapés mentaux. » Concernant la vengeance familiale, Philippe Lemaire est ferme : « Personne n'a à remplacer la justice, qui sera rendue. Cette femme(la mère) sera poursuivie. » A.C. a porté plainte pour violences avec préméditation, ce qui a entraîné le placement en garde à vue de Laurence D. hier. Lui devra répondre de violence sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. Quant à l'enfant, pas blessé physiquement et consulté par la « psy » de la police, il paraissait en relative bonne forme mais risque des séquelles morales : « Il réfléchit, se demande ce qui lui arrive », confiait sa mère quelques heures avant son arrestation. •
Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord"

autre lien: http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2009/08/25/attouchements-sexuels-lille-plage.shtml

Suite sur France-Soir: http://www.francesoir.fr/faits-divers/2009/08/27/victime-d-attouchement-justice.html

"« Difficile d’évaluer l’ampleur des blessures psychologiques, concède Philippe Lemaire. Ce dont il a besoin, c’est d’abord d’une mère affectueuse. »"

Tout enfant a besoin d'une mère affectueuse mais il doit aussi être en mesure de grandir dans une société qui lui procure un minimum de sécurité, non?
Ce foyer "Oasis" qui est situé à Roubaix est à l'origine un foyer pour "jeunes travailleurs" sans logement ou en situation de précarité temporaire.

"Étape intermédiaire et agréable entre la vie familiale et le logement autonome, les foyers de jeunes travailleurs hébergent des jeunes âgés de seize à trente ans et les accompagnent dans leur insertion sociale et professionnelle. Mais avec la crise du logement et de l’emploi, l’étape a tendance à… durer"
http://www.lien-social.com/spip.php?article1636&id_groupe=4

La mairie a décidé en 2008 de le faire évoluer pour accueillir aussi des personnes en situation de crise.
C'est donc, apparemment, suite à cette évolution que ce jeune homme avait été confié dans ce foyer.
Lui, que les psychiatres ont qualifié de "déstructuré" a donc pu quitter sans grande difficulté cet établissement, semble-t-il, alors qu'il avait été condamné en 2007 pour violences sexuelles sur mineurs.

"Il faut qu'on resserre les boulons" aurait déclaré le Procureur. Ça me parait être la moindre des choses.

Pour Claude:

Si tu considères que ces deux derniers posts seraient mieux à leur place dans le fil "actualités", je les y déplacerai.

Néanmoins, je trouve qu'il est intéressant et effrayant de constater que cette agression s'est produite à un endroit qui n'est qu'à environ une heure de route de Maubeuge.

Il reste manifestement beaucoup de chemin à faire avant que l'on puisse considérer qu'on a tout fait pour mettre les enfants à l'abri des pédophiles en France. Pas seulement en France, malheureusement.

Bonsoir John, Cassandre , et les autres !

" À ce jour, le dossier d'instruction de l'affaire Typhaine est incomplet. « Il manque beaucoup d'éléments. C'est habituel », indique l'avocat Me Riglaire qui, prudent, déclarait hier aussi à propos d'Anne-Sophie Faucheur et de Nicolas Willot : «
Il y a toujours des suspicions à leur égard mais cette convocation en
qualité de partie civile par la juge d'instruction est un moment
extrêmement fort. Ça veut dire qu'on reconnaît leur qualité de victimes. »"

J'ai comme l'impression que ce geste de la part de la juge , d'accorder que cette jeune femme puisse se constituer partie civile lui ouvrant l’accès à l’enquête judiciaire, fait peut être partie d'une certaine mise en confiance , de ce jeune couple , y voir une stratégie d'approche qui pourrait aider et peut être faire lever quelques interrogations non éludées jusqu'à maintenant à leur sujet, rien n'est exclu .

Oui le petit sourire de Maitre Riglaire peut être interprété de façon bizarre, à la fin du speech de Anne-Sophie , mais que pouvait il bien penser à cet instant-là ?
- Pourrait-il soupçonner que sa cliente ait pu bluffer son monde ?
Pourrait il imaginer qu'Anne-Sophie détient la clef du mystère et qu'elle sache parfaitement où est placée placée sa petite?


Et rien ne nous dit pas non plus qu'elle ne se soit pas faite emmener par surprise par des inconnus ...

Il ne reste que de l'attente , tout comme pour Antoine et les autres , attendre , toujours attendre , et toujours garder une lueur d' espoir !