Bonjour à tous,
Probablement Victoria StaffordMise à jour le lundi 20 juillet 2009 à 19 h 46
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Photo: La Presse Canadienne /Darren Calabrese
Le corps retrouvé à Mount Forest est transporté vers Toronto. |
Les restes humains d'enfant retrouvés dimanche par la police dans un champ de Mount Forest sont presque assurément ceux de Victoria Stafford, selon le commissaire de la Police provinciale de l'Ontario (PPO), Julian Fantino.
La petite Victoria, âgée de 8 ans, est disparue le 8 avril à sa sortie de l'école qu'elle fréquentait à Woodstock. D'importantes recherches n'avaient pas permis de retrouver son corps jusqu'à maintenant.
« Nous disposons de pistes importantes nous permettant de croire que nous avons retrouvé les restes de [Victoria] Tori Stafford », a déclaré le commissaire Fantino.
Les policiers affirment que de nouvelles informations les ont menés à l'endroit où reposaient ces restes.
Lors d'une conférence de presse convoquée à proximité du lieu où la macabre découverte a été faite, le chef de la police d'Oxford Rod Freedman a précisé que les restes retrouvés ont été exposés aux éléments naturels durant un certain temps. Il exprime le souhait que le Centre des sciences judiciaires de Toronto pourra confirmer rapidement l'identité du cadavre grâce à une fiche dentaire. M. Freedman ajoute que si le cadavre s'avérait être celui de la fillette disparue, la famille de la petite Victoria pourrait avancer dans le processus de deuil.
Par voie de communiqué, l'inspecteur détective Bill Renton, qui a mené l'enquête de la PPO, croit que cette découverte mettra probablement fin aux recherches.
Réactions de la famille |
Rodney Stafford s'adresse aux journalistes à la suite de la découverte du corps d'un enfant à Mount Forest. |
Le père de Victoria, Rodney Stafford, admet que la situation sera difficile à vivre, mais y voit un pas en avant et surtout, le fait que Victoria pourra rentrer à la maison. Il ajoute que malgré la confirmation de la mort de sa fille par les policiers en mai, il n'avait pas perdu espoir de la retrouver vivante.
La tante de la petite Victoria précise que la famille attend la confirmation de l'identité. Mais elle explique qu'avant même de savoir quelle information la police voulait leur communiquer dimanche soir, la famille voyait ce développement comme étant positif: « Parce que, même si ce n'est pas la conclusion que nous espérions, nous ne passerons pas notre vie à y songer. Nous n'allons pas regarder tous les sièges arrière des véhicules et par la fenêtre de toutes les maisons que nous croisons. »
Des semaines de rechercheLes restes retrouvés dimanche sont ceux d'un jeune enfant. La découverte s'est faite à l'intérieur du périmètre dans lequel des recherches sont effectuées pour trouver le corps de la petite Victoria Stafford. La fillette aurait eu 9 ans la semaine dernière.
Plus tôt lundi, un porte-parole de la PPO, David Rekter, avait confirmé sur les ondes de CBC que le corps en question a été découvert par des enquêteurs chargés de retrouver le corps de la jeune fille. Il affirmait cependant qu'il était trop tôt pour tirer une quelconque conclusion sur l'identité de la victime.
Les restes ont été transportés vers le bureau du coroner à Toronto lundi, en début d'après-midi.
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Photo: La Presse Canadienne /Dave Chidley
Victoria Stafford |
La police de l'Ontario a confirmé la mort de Victoria Stafford le 21 mai.
Deux résidents de Woodstock,
Michael Rafferty, 28 ans, et sa conjointe,
Terri-Lynne McClintic, 19 ans, font tous deux face à des accusations d'enlèvement et de meurtre prémédité dans cette affaire.
La police ontarienne a déjà confirmé que Terri-Lynne McClintic connaissait la mère de la fillette, mais est restée avare de commentaires relativement à la preuve amassée contre eux. Les questions sur la manière dont l'enfant est morte, sur le motif de ce meurtre ou sur le choix de la victime (la petite Victoria a-t-elle été ciblée ou choisie au hasard?) sont demeurées sans réponses.
La semaine dernière, l'avocat de Michael Rafferty a laissé entendre que son client pourrait nier sa culpabilité lors du procès.